évolutions de la mobilité urbaine en France et ailleurs

Publié le par Cyclom

Sur l’évolution de la mobilité urbaine en France, au travers du cas de quelques grandes villes (P.1, ch. 6) mais également dans le monde – précisions, rectifications et compléments d’information à apporter concernant les PDU et leurs résultats en termes de répartition modale.

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C
L'essor des vélos en libre service continue.<br /> L’essor (la « mode » ?) des vélos en libre service n’est pas terminé. L’été 2009 aura vu l’installation de nouvelles flottes : <br /> Dans une grande ville : Nice (Veloway, filiale de Véolia) avec 900 vélos répartis sur 90 stations pour un objectif à terme de 1750 vélos<br /> Dans une ville moyenne : Vannes (également Veloway), avec 174 « Vélocea ».<br /> Dans le même temps, Rennes, qui était partie la première (1998) : un nouveau contrat (Kéolis succède à Clear Channel) pour installer en septembre 900 Velostar.<br /> Et quantité d’autres villes y pensent : rien que dans l’ouest de la France, Angers, Quimper, Lorient… (source : Alain Guyot, OUEST France 23/06/2009)<br /> Il serait judicieux pour celles-ci et toutes celles de taille comparable qui seraient tentées, d’aller examiner de près les expériences des villes moyennes où le manque de succès est manifeste, ce qui tient probablement en bonne partie à une superficie de desserte et une densité démographique centrale insuffisantes. D'autant que d'autres solutions peuvent être imaginées (prêt longue durée...).
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P
Mise à jour des données de trafic cycliste à Paris.<br /> D'après les chiffres de la Ville de Paris, l'indice de trafic cycliste suit une courbe de croissance très nette depuis le lancement du 1er plan vélo (1997 - indice 1) : 1,12 en 2000, 1,66 en 2005, 2,17 en 2007 (année de mise en place des Vélib), 2,54 en 2008, dont 30 % de Vélib. On compte actuellement environ 200 000 déplacements cyclistes par jour à Paris sur un total de 10 millions. Cela correspond à une part modale de 2 % ou, rapporté aux déplacements mécanisés, de 4 %.
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P
J’ai cité (p. 94) la ville de Portland, Oregon, parmi quelques autres, mises en exergue par le site www.bicycling.com pour compter parmi les plus cyclistes des Etats-Unis. Par hasard, je retrouve un numéro du Courrier des Maires de mars 2000 qui évoque le « retour » des centres-villes aux Etats-Unis dans onze agglomérations, dont celle de Portland. Celle-ci a, dans le lot, enregistré la plus forte croissance de son centre en termes de parc de logements dont la part est passée de 7,6 % à 18,2 % dans l’aire métropolitaine entre 1986 et 1998. L’article indique que ce résultat est le fruit d’une « volonté politique de limiter l’expansion urbaine et de réhabiliter les quartiers anciens ». Par ailleurs, l’Etat de l’Oregon déploie une « planification qui préserve les terres agricoles et les espaces naturels », ce qui évite l’étalement urbain. La tendance de regain des centres-villes serait nationale aux Etats-Unis et témoignerait du lien effectué par les autorités entre qualité urbaine du centre et faible criminalité, d'une volonté de rajeunissement de la population et d'un souhait de développement de l’attractivité culturelle de la ville.<br /> Le lien semble ainsi apparaître entre maîtrise spatiale de l’urbanisation, valorisation des centres et redéploiement des modes de déplacements alternatifs à la voiture. Il y a d’ailleurs peut-être matière à aller du loin dans la corrélation des critères (obésité, criminalité, empreinte écologique…).
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